Bernard Célestin Delord,
auteur :

Prendre la plume c’est s’embarquer comme pour un beau voyage. Il existe une part de mystère, une part de découverte, une part d’exotisme entourée d’un parfum particulier mélange d’encre d’antan, d’épices et de nostalgies. Fixer un cap ou caboter c’est s’évader le temps d’une aventure, pour mieux se retrouver arrivé et ancré au port. Sous les mots se dessine le contour du témoignage de la vérité issue de notre regard subjectif, se tisse le plaisir onirique d’autres mondes à construire, se distille le nectar de la poésie de la vie qui vibre en nous, se jouent de discrètes sonates reflets de nos petites musiques…

Écrire c’est aussi pousser sa réflexion le plus loin possible par un processus itératif, entre la lecture de ses propres pensées exprimées sur papier ou sur écran et de son « cogito », lors de voyages dans les univers d’« Utopia », des « Oneroi », des « Phantasiae » ou de la « Démiurgie ». Alors l’auteur forge, cisèle, polit sa phrase jusqu’à atteindre l’essence même du dialogue entre sa pensée et sa traduction écrite, aboutissement de la recherche de sa propre vérité du moment. Des signaux singuliers circulent activement et de manière complexe entre cortex (actions cognitives), lobe frontal (réflexion), lobe temporal (aire de lecture), aires de Broca et de Wernicke (aire du langage compréhension et production), l’hippocampe, le néocortex et l’amygdale (de manière grossière pour accès aux mémoires et leurs gestions). Le tout en moins d’une seconde ! Mobilisation géniale de cette usine qu’est le cerveau.  Quelle prouesse de tout un chacun à l’insu de notre plein gré…

  Écrire procède d’un véritable enrichissement intérieur…

Un brin facétieux, aventurier et sportif, avec de profondes racines provençales et lyonnaises, je suis amateur d’arts, de bonnes chairs et de technologies. Pendant plus de trente ans mes responsabilités m’ont propulsé au cœur des pouvoirs, partagé entre conduite de projets technologiques et l’animation d’équipes. Lors de multiples déplacements aussi bien en France qu’à l’étranger, je pris beaucoup de notes sous l’effet d’émotions, croquai la nature humaine sous toutes ses formes. La soixantaine passée, je me consacrais aux voyages et à l’écriture je ressortais de mes tiroirs : poèmes, souvenirs, essais, nouvelles et romans inachevés pour les remodeler et les faire revivre. Dans un premier temps la poésie par sa forme et son cadre m’apporta la dimension qui jette un pont entre le rêve et la rigueur du réel, puis le roman dans des genres littéraires divers (thriller, picaresque, ésotérique, biographie) m’offrit de belles et passionnantes évasions, enfin les carnets de réflexion me donnèrent l’occasion de sortir de mes zones de confort et de m’aventurer sur des territoires nouveaux dont ceux de la politique, de la sociologie et la philosophie.


L’ensemble des écrits sont regroupés dans quatre modules :

Quelques expositions et prix m’encouragèrent et me donnèrent du cœur à l’ouvrage :

  • Exposition « Regards croisés » à l’Office de tourisme de la Dracénie en juillet 2013. Dialogues entre la littérature et le Dessin, par Jean Samuel Cretegny Peintre/Dessinateur et Bernard Celestin Delord Auteur
  • Premier prix du Grand Prix d’Eté de poésie 2013 pour « Lorgues te souviens-tu » (Short Edition)
  • Finaliste Jury Livres en Tête « Sonore et Gomorrhe » 2013 pour « Soraya et Mario » (Short Edition)

Bernard Célestin Delord