Petites étoiles

Ce récit est celui de la petite enfance de Morgane et Solenne. Il est en resté une douce et récurrente musique intérieure de ces moments inoubliables passés en compagnie de leurs grands parents Danielle et Bernard. Air enjoué, rythmes, ritournelles et bien sûr trace laissée par la multitude d’images et de bouts de films de situations fraîches, gaies, enthousiastes en sont les marqueurs.

Ce modeste ouvrage tente de traduire tous ces fabuleux pans de vie. Les deux petites étoiles parlent avec leur langue propre, vivent les situations du quotidien, s’émerveillent de leurs découvertes, apprennent, manifestent leurs émotions, confrontent leurs caractères à l’épreuve de la vie. La mémoire salvatrice à deux décennies de distance  a relativisé, analysé, peaufiné, conservé les qualificatifs liés à cette petite enfance : éclat, beauté, originalité, vivacité, candeur, authenticité, innocence, naïveté, naturel, pureté, spontanéité.

L’Art d’être grand-père livre majeur de Victor Hugo par son ampleur, sa diversité, sa composition et l’entrelacs de ses thèmes variés, avait laissé quelques traces en ma mémoire. Souvent ignoré du fait d’un titre réducteur qui suggère une succession de « recettes » pour plaire aux petits-enfants. Il s’agit en fait chez cet immense écrivain d’une œuvre foisonnante qui déborde sans cesse le cadre initial. Bien que le grand-père parle à ses petits-enfants, se réapproprie en leur nom le territoire de l’enfance (y compris l’apprentissage de la langue, les refrains et les chansons), son récit ne s’apparente en rien à une suite d’enfantillages. Sa poésie destinée aux enfants, devient une poésie pour tous.